Après ma visite à l'exposition photos à la MEP je décide d'aller tester le petit dernier à Paris. Après quelques photos prises autour de la MEP, je vais faire un saut au Jardin du Luxembourg.

Le but est de me détendre dans ce superbe jardin parisien et d'essayer, tester, apprendre à me servir de ce petit appareil.

Les photos sont toutes SOOC ou OOC comme on dit. Soit Out Of Camera ou Straight... En gros l'appareil prend des photos en DNG (Digital Négatif, format natif avec le logiciel Light Room de Adobe que j'utilise). Il peut aussi créer une photo développée par ses soins, cette fois un fichier JPG. Je "prends" mes photos en N&B. L'appareil fait un fichier original en couleur en .DNG de 43Mo et créé dans la foulée un fichier .JPG (si vous le désirez, pas obligé) de 5.5Mo. En gros une photo me prends 50Mo. 200 photos à la fin de la journée, ça fait, ça fait : 10Go.... Oui, une carte SD de 16Go dans l'après-midi (avec les films). Tout ça pour dire que dans le cas présent je n'ai pas retouché les photos. ou si je l'ai fait je l'ai précisé en dessous de la photo.

Pourquoi le N&B ? Ben je sais pas trop. J'ai l'impression de mieux voir la lumière et l'exposition de la photo si j'ai un affichage en N&B. Cela ne m'empêche pas de composer parfois en couleur avec des passants et ou des objets qui se répondent bien. J'ai d'ailleurs mis à la poubelle une photo que je n'avais pas prise en couleur faute de place. Mais c'est une autre histoire, pas palpitante d'ailleurs. 3 femmes en robe bleue genre Paco Rabanne. 3 bleus différents, en N&B, aucun intérêt. Hop, poubelle. Aucun. J'avais dit que c'était pas palpitant.

Bon test.

Première photo. Un cadre de photo légèrement abimé collé sous des arches à deux pas de la MEP rue de Fourcy dans le 4eme. Pas très loin de la rue Pavée et des éclairs de Génie de Christophe Adam. Pour ceux qui préfèrent les desserts aux photos. Du Street Art photographique. Pas courant.

1/400 à f1.7 - 28mm - 100 ISO - On peut apprécier le bokeh à f1.7.

1 La mise au point :

L'appareil permet de :

viser/cadrer au travers du viseur électronique.
viser/cadrer avec l'écran tactile au dos.
Déclencher en appuyant dur le bouton de déclenchement (dingue)
Déclencher en appuyant sur l'écran tactile au dos (là oui, dingue). La mise en point se fait alors à l'endroit où l'on appui avec le doigt
Déclencher avec un iPhone/iPad ou autre truc similaire connecté à l'appareil (dingue aussi).

Le déclenchement est ultra rapide et complètement silencieux. Si on le désire on peut ajouter un bruit pour se rassurer lors de la prise de la photo. Je vais tester tous ces modes dans l'après-midi.

D'ailleurs je dis après-midi, mais au passage, soyons honnète, je n'ai eut le courage de lever mes fesses du canapé que vers les 15h30. C'est donc une mini après-midi. Mais heureusement car j'ai quand même pris plus de 150 photos.

Je suis habitué depuis plus de trois ans maintenant à faire la mise au point manuellement avec mon Rangefinder ou télémètre en Français. On notera au passage que la traduction est plus agréable que Messsucherkamera qui donnera le nom de famille M au Leica de cette catégorie. Et oui, ce n'est pas la 13ème itération d'un modèle ou le prénom du chat de Oscar Barnak. C'est depuis 1954 le moyen mécanique et optique utilisé par ces appareils pour faire la mise au point.

Cette méthode a deux, trois inconvénients :

elle n'est pas hyper rapide (si on fait abstraction d'autres méthodes de photographies comme l'hyperfocale qui n'est pas une mise au point à proprement parlé) même avec l'habitude on prend plus de temps qu'un boitier électronique. Certains sont très rapides, moi moins.
elle nécessite de la pratique et ne s'improvise pas (il ne faut pas 15 jours non plus). Prendre un appareil M et faire une photo pour la première fois c'est pas ça. Prendre un iPhone et faire une photo, c'est fait. Il faut un peu de pratique pour être à l'aise.
faire le point sur des personnes ou objets mobiles n'est pas facile, il faut faire la MAP sur un endroit fixe repéré où se trouve la personne à prendre en photo, ou bien, être a une distance suffisante pour avoir un champ de MAP correct.

Mais elle a deux gros avantages :

c'est vous qui choisissez votre sujet et qui faites la mise au point. Ce n'est pas l'appareil qui va sélectionner pour vous. Et ça. C'est génial.
a l'intérieur de la visée vous avez un cadre qui vous permet de choisir ce que vous mettez ou laissez dans ce cadre.

Ceci dit il y a plusieurs façon de faire la mise au point avec ce Q. Et je n'ai pas trouvé cela hyper satisfaisant pour l'instant. Entendons-nous bien. Ce n'est pas satisfaisant pour moi. Certaines fonctionnent très bien, d'autre un peu moins bien. Surtout en recadrage serré au 50mm. Mais c'est moi. Une personne utilisant un point-and-shoot ou un DSLR reflex habituel sera surement plus familier avec ce système de viseur a collimateur.

J'ai fait la quasi totalité des photos bloqué à f/1,7 comme ouverture. Partie pris. Si je prends un appareil qui ouvre à cette focale, je vais essayer d'en profiter. On notera que même si le bokeh est joli. A 1,7 sur un 28 ça tue pas trop non plus.

Autres points techniques sur les photos prises dans la journée

ISO automatique qui restera bloqué quasiment tout le temps à 100. Largement assez de lumière pour toutes les photos.
Vitesse automatique. Je suis en mode priorité ouverture et je laisse l'appareil régler la vitesse. Avec la lumière qu'il y a de toute façon soit je suis grillé sur exposé et je m'en rends vite compte soit ça passe. Pas de flou de bougé avec une vitesse au 1/15eme de s. Tranquille. L'idée aussi derrière ce test et de voir ce que donne l'obturateur électronique qui vient en complément de la vitesse de l'obturateur mécanique qui lui va de 30 s to 1⁄2000 s mais peut aller de 1⁄2500 à 1⁄16.000 de seconde avec l'obturateur électronique. Cet obturateur m'a permis de rester à f1,7 toute la journée.

Premier cas à gauche j'ai pointé du doigt sur le couple qui s'embrasse dans la queue de la MEP. OK. Vous noterez au passage le short jaune avec des bananes. Il faut le porter.

Deuxième cas, le monsieur à droite avec sa démarche hyper rigide et sa chemise couleurs poubelle. Raté. Cette fois j'étais avec le viseur. Il me semble qu'avec le viseur j'ai plus de mal à voir si le point est bien fait. En plus l'appareil déclenche en un éclair. J'ai aussi fait une erreur, c'est de ne pas laisser la photos prise affichée plus d'une seconde. C'est court mais c'est fait exprès. On se concentre sur la prochaine photo. Dans le cas de droite j'ai le point sur le poteau qui est de la couleur de sa veste. J'avais l'impression que ce Monsieur s'était mis en tête d'être invisible le pantalon beige couleur des murs, et les chaussures grises couleur trottoir. Avec son chapeau qui cachait ses yeux et ses mains collées au corps il avait quelque chose d'étrange.

Autres cas de ratage :

Ici la mise au point a été faite sur les feuilles. OK le sujet n'est pas évident, mais c'était justement le but. Avec mon M j'avais le point sur la dame sans problème.

Autre exemple de MAP.

f/1,7 ISO 100 - de g à d : 1/8000 eme - 1/6400 eme - 1/6400 eme - Pas de recadrage.

J'ai cliqué sur le dos de l'appareil pour placer le capteur de MAP sur l'angle gauche et j'ai pu déclencher et mettre au point sur les passants qui ne pouvaient pas savoir qu'ils étaient le sujet de la photo.

Dernier essais de MAP, l'appareil connecté :

L'idée est simple, dans le menu allumer la fonction wifi. Connecter votre iPhone ou iPad ou bidule Androïd au réseau wifi que l'appareil créé. Lancer l'application et hop, vous avez la main sur votre Leica Q. Posez le sur une table, une étagère, un pied, ce que vous voulez, et prenez des photos et faites tous vos réglages à l'aide de votre iPhone.

Toujours f/1,7 ISO 100 - de 1/1000 eme à 1/500ème

Dans cette série de photos, j'ai mon appareil qui est sur la table et j'ai le contrôle avec mon iPhone. Je tape avec le doigt sur l'endroit ou je veux que l'appareil fasse le point et la photo est prise. Instantanément. Sans aucun bruit. J'ai pu prendre une dizaine de photos de me voisins de table sans aucun soucis.

Cela peut sembler un peu gadget comme option de faire ce genre de chose. Mais si vous considérez une soirée ou un mariage ou juste un bon selfie des familles; avoir en deux secondes le contrôle de votre appareil à distance est assez sympa.
Dans le cas d'un mariage par exemple, un photographe pro pourra accrocher un Leica Q en second boitier et prendre en film ou en photo à distance en étant lui même à un endroit différent. Genre le marié et la mariée en photo en même temps de deux points de vue. Tous les paramètres de l'appareil peuvent se régler à distance. (Ceux de prise de vue, j'ai pas vérifié si tout se réglait).

Pour faire une photo de groupe c'est pas mal. On pose l'appareil on se connecte et hop on peut voir à distance si tout va bien. Un retardateur à 2 secondes histoire de lever les yeux et/ou de cacher l'iphone et la photo est prise, avec le résultat immédiat et éventuellement la prise de deux trois autres photos dans la foulée sans regrouper tout le monde, repartir à l'appareil, revenir...

Autre intérêt, la consultation et la suppression des images. Sur un iPhone on ne gagne pas trop en qualité d'édition mais sur un iPad, c'est autre chose, on peut voir tout de suite si la photo est bien dans ce qu'on voulait faire.

Dernier point sur ce sujet, la possibilité de sauvegarder en wifi dès que la photo est prise. Dans le cadre d'évènement comme un mariage, vous pouvez dupliquer vos photos. Si votre carte SD déraille, pas de problème, vous êtes sauvé, c'est dans le bidule à distance.

Mise au point en tapotant sur le dos de l'appareil : Ça marche du tonnerre. Seul bémol. Votre appareil créé un réseau wifi. Il consomme plus de courant. Une deuxième batterie est à prévoir. Dans le cas d'un mariage 3 serait raisonnable.

Ici on peut apprécier un nouveau concept rugbystique pour porter son nouveau né :

Je pense que l'obturateur numérique baisse la qualité de détail. Il faudrait que je fasse des tests comparatifs.

Mise au point ratée. Je ne sais pas pourquoi. 1/500eme à f/2.8 - ISO 100 (pseudo 35mm)

1/8000 et 1/5000 eme à f/1,7 - ISO 100 : Pseudo 50mm

Un italien faisait poser une jolie italienne dans des poses légèrement lascives. J'ai jamais accroché le point sur la dame. ??? Et je ne m'en suis pas rendu compte. Encore une fois, avec un check de plus d'une seconde de la photo et/ou une vérification de la MAP, on reprend de suite. Là, raté. Dommage. C'était amusant de profiter du modèle d'une autre personne. Jolie lumière. Il est 19:15. Je me dirige vers le parking. Une minute après cette photo je n'ai plus de place sur ma carte 16Go. Je suis parti comme ça, sans sac. Je supprime deux trois photos ratées, un film et je continue en jpg uniquement pour gagner de la place. Oups, j'ai demandé à prendre les jpg en N&B. Du coup fin de journée en N&B uniquement.

2 Cadrage :

L'appareil permet à l'aide d'un bouton bien placé de passer du 28 au 35 au 50 mm. La façon dont le recadrage se fait est assez élégante :

28mm : pas de cadre la photo prends la totalité de l'écran,

Ici le recadrage fait par l'appareil au 50mm. Le fichier original est intact. Lorsqu'on prends la photo on ne voit que le résultat (ce qui est dans le cadre clair). Les quadrillages sont des aides au cadrage de Light Room, ils n'apparaissent pas sur… — Ici le recadrage fait par l'appareil au 50mm. Le fichier original est intact. Lorsqu'on prends la photo on ne voit que le résultat (ce qui est dans le cadre clair). Les quadrillages sont des aides au cadrage de Light Room, ils n'apparaissent pas sur le Leica. De retour sur l'ordinateur il y a une indication de recadrage et si on clique sur l'outil de recadrage de LR on a cet affichage qui met en avant le recadrage fait lors de la prise de vue. Mais la photo originale au 28mm est présente entièrement.

1 pression on passe au 35mm : Un cadre apparait à l'écran qui permet de voir la photo que l'on va prendre mais qui laisse la totalité du 28 visible. On peut ainsi anticiper les personnes ou autres choses qui peuvent rentrer dans le cadre au moment de la photo. Ballon, voiture, passant... On peut voir sur la photo ci-contre un exemple de recadrage, même si ce n'est pas une photo de ce que permet l'appareil. Cela permet de se rendre compte que la qualité des 45MP au 28 permet de recentrer bigrement en gardant des pixels. Bien sur pour un tirage en A3, c'est pas possible.

1 autre pression on passe au 50mm : le cadre se resserre. Là, je trouve que c'est un peu limite. La photo, une fois prise est affichée plein cadre. Au 35, c'est un peu différent mais assez proche du 28. Au 50 on découvre un peu sa photo. Je veux dire les visages et les attitudes des personnes. On ne les distingue pas lors de la prise de vue. Uniquement lorsque celle-ci est terminée et affichée sur l'écran de contrôle. Concernant un paysage, pas de soucis. Pour les personnes, c'est un peu différent. J'ai eu un peu de mal avec les visages et les lumières. Il faut dire que les conditions étaient assez difficiles. Très contrasté. Des visages dans le noir ou à une très forte lumière.

Dans les cas de 35 et 50 on retrouve le plaisir du cadre à l'écran et dans le viseur comme avec le M. Grace à ce système vous pouvez anticiper votre photo. J'aime bien. Par contre on de voit pas vraiment les détails de ce que l'on prend. Pas facile.

Après recadrage et retouche de la lumière sur le visage voici ce qu'on obtient. Vite fait. Il y a plein de défaut sur ma retouche mais c'est histoire de faire un test.

Je vais appeler pseudo 35 et pseudo 50 lorsque les recadrages seront faits sur ces valeurs. Les recadrages fait avec Lightroom ne comptent pas comme pseudo.

3 Capteur/Images :

Ouah.

C'est le terme technique qui est approprié. Plage dynamique excellente (elle est équivalente à celle du M (Type 240). Vraiment excellent mariage entre le 28 qui est superbe en luminosité et le capteur. Parfait accord. Vitesse exceptionnelle de prise de vue. J'ai pas des chiffres à donner, je ne regarde plus les spécifications et les tests divers et variés. Je prends des photos et je regarde si cela me va. Et là. Parfait. Presque. Manque un peu le croustillant que je peux avoir avec mon M. Ou c'est mes objectifs. Summilux et Noctilux.

Intérieur haute lumière, pas de soucis 1/60 ème à f/1,7 ISO 100; retouche avec Silver Effex Pro 2 du regretté Nik Software. Racheté par Google. Pas de mise à jour depuis des lustres. Mais je continue a apprécier grandement ce plug-in à Lightroom.

1/60eme à f/1,7 ISO100. Pas de soucis de contre jour ou de balance des blancs.

Un bon réglage de l'appareil malgré une très forte lumière sur le livre et dans le ciel. On récupère bien les détails dans l'ombre.

1/60eme à f/1,7 ISO 100 pour les trois photos.

Les couleurs sont excellentes. Vive mais sans ajouter de saturation excessive. On retrouve ce qu'on a sous les yeux. Un petit ajout de vif et de gaité. Mais j'aime bien. J'ai tellement été déçu par des capteurs sony hyper standardisés à la limite du triste que je supporte un peu de personnalité dans les rendus.

Je ne sais pas qui habite là mais les fleurs à la fenêtres sont toujours superbes. Merci de l'effort. 1/10 000eme à f/1,7 ISO 100

1/8000eme à f/1,7 ISO 100 - Le capteur tient la lumière et les ombres. Beau contraste. Je ne sais pas où ils ont acheté leurs glaces.

1/5000eme à f/1,7 ISO 100 - Le capteur a récupéré des informations dans le très sombre comme la couleur des cheveux blonds de la fille à gauche sur le banc. Ce qui m'a fait prendre la photo n'est pas les jolies couleurs du jaune du toboggan et … — 1/5000eme à f/1,7 ISO 100 - Le capteur a récupéré des informations dans le très sombre comme la couleur des cheveux blonds de la fille à gauche sur le banc. Ce qui m'a fait prendre la photo n'est pas les jolies couleurs du jaune du toboggan et du vert des arbres. Mais c'est qu'il faut toujours être en robe Saint Laurent pour amener son enfant faire du cheval à bascule.

1/6400 eme à f/1,7 ISO 100 - J'ai recadré la photo. J'avais beaucoup trop de bitume. Au 28 il faut penser à lever un peu plus l'appareil qu'au 35mm.

1/2000 à f/1.7 ISO 100 - pseudo 35mm. Malgré la lumière sur les fleurs la statue reste présente au fond.

Sur toute la série de l'après-midi j'ai mis un correcteur d'exposition à -2/3 d'IL. J'ai fait des essais avec et puis j'ai oublié de le retirer. Cela assombri un peu les images. Par exemple celles de la petite fille en famille autour de la table au dessus. Dommage.

1/6000 eme à f/1.7 ISO 100 - Pseudo 35mm. Geoarges SAND par François SICARD.

Pseudo 50mm - 1/1250eme à f/1.7 ISO 100. Les détails comme le voile de la jupe de la fille contre l'arbre sortent bien,

1/2000eme à f/1.7 ISO 100 - Le cri, l'écrit par Fabrice Hyber. — 1/2000eme à f/1.7 ISO 100 - Le cri, l'écrit par Fabrice Hyber.

Le jardin est rempli de chaises et de bancs. Les gens viennent en couple, seul ou en famille. Lire, courir, jouer, regarder les passants... Dormir. Les deux photos de droite sont bricolées pour augmenter la luminosité dans les zones sombres.

1/1600eme - 1/800eme - 1/16.000eme - à f/1.7 ISO 100 :

1/16.000eme f/1.7 ISO 100 :

Marie Stuart - Reine d'Écosse, emprisonnée par sa cousine la Reine Élisabeth. 19 ans de prison et décapitation. On aurait pu imaginer une décapitation directe. Plus simple. Je ne connais pas les conditions d'emprisonnement au XVIeme siècle en Angleterre mais je pense que cela ne devait pas être super sympa. En 1846 Jean-Jacques Feuchère l'a gentiment représentée toute pimpante.

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