Stéphane Chloé Valérie Vincent Morgane

J'ai un Meeting à Dallas. Comme je connais Dallas (façon de parler, j'y ai été une fois et j'en suis loin d'en avoir fait le tour) , et qu'il n'y a pas de vol direct Paris-Dallas sur Air France, je décide d'aller faire un arrêt ​à Houston, TX. pour le W.E. histoire de me mettre dans le bain américain et de me recaler.

J'ai fait un voyage très commun en Business sur Air France, ce qui constitue malheureusement une habitude avec cette compagnie qui s'est encroutée dans un service à la limite du mauvais et en tout cas très proche du banal.

Gun

Pendant le vol, j'ai papoté avec les stewards vers les 3h du matin en sirotant un expresso. J'aime bien profiter de ces petits moments de détente qui font que les vols en Business sont vraiment agréables. Ce n'est pas les "repas" et les boissons alcoolisées qu'on vous propose qui font l'intérêt de voyager en business. C'est le siège qui permet de vraiment de se reposer.  Et aussi les espaces détentes qui offrent la possibilité de se dégourdir les jambes sans déranger 3 personnes en se levant. Tout cela  permet de ne pas avoir les yeux rouges à l'arrivée.
Je discute avec les escaleurs (c'est des gens qui font des escales, c'est un nouveau terme) et leur demande ce qu'ils font à Houston durant leur séjour. L'un des deux est gay et me dit qu'il fait du shopping dans les centre commerciaux (Ok, ça je vois); l'autre moins gay me dit qu'il va tirer..?. Il m'explique qu'on est au Texas et qu'aller au centre de tir c'est aussi simple que d'aller faire des courses. Ce W.E. il va essayer les mitraillettes de Al Capone. En arrivant je prends la voiture de location à l'aéroport, je file à l'hôtel, défais mes  valises et je file vers TopGun, le bien nommé centre de tir.

​Après une formation d'un quart d'heure avec un ado légèrement amusé de croiser un gars qui n'a jamais tenu une vrai arme, me voilà avec mon petit panier, mon SIG P938 (j'ai aussi essayé un Glock 17 ), ma boite de 50 Full Metal Jacket de calibre 9 mm, mon casque, ma cible et hop, sur le pas de tir. Je vous passe les détails de surprise lié au bruit et surtout à l'air déplacé lors des tirs des pas voisins de moi. Je vide mon premier chargeur en 1 minutes. En fait le plus compliqué avec ces armes modernes n'est pas de bien viser, le recul est très supportable, l'arme est très légère (seul c'est environ 500g avec le chargeur plein cela fait moins de 1 kg) mais de recharger. Le magasin contient 15 munitions (17 sur le Glock) et honnêtement les 10 premières ne sont pas faciles à mettre mais les 5 dernières sont carrément difficiles à enfoncer.
Et voilà que je me prends au jeu et cartonne pendant 1/2 heure, d'ailleurs je ne suis pas le seul comme on peut le voir sur les photos des douilles. Ce qu'il y a de bien dans ces centres de tir, c'est qu'on y vient quasiment en famille, il y avait plus de filles et de couples que de mecs seuls. En plus on tire avec quasiment tout ce qui fait pan, des armes de poing de tout calibre en passant par les fusils à pompe jusqu’à la mitraillette de Al Capone...

​C'est pas rangé

Une expérience que je n'oublierai pas. ​Merci au Steward pour ce conseil, je n'aurai jamais osé mettre les pieds dans un centre de tir aussi spontanément.

Je décide de me remettre de mes émotions en allant faire le touriste et de me sustenter. Direction DowTown.

​C'est beau un parking la nuit..

​On ne serait pas au Texas?

​On ne serait pas au Texas?

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Le quartier n'est pas pauvre. Je décide d'aller manger Japonais. D'une part les Japonais aux US sont plus souvent tenus par des Japonais qu'a Paris; de plus leurs poissons sont toujours très frais et enfin c'est le moyen de manger sans trop se goinfrer ce qui arrive facilement aux US.

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Ceci est un parking...​

Ceci est un parking...​

C'est pas la 66 et vu où elle mène on n'a pas envie d'y aller

C'est pas la 66 et vu où elle mène on n'a pas envie d'y aller

Condensation au réveil de Houston

Condensation au réveil de Houston

Après ma soirée virile à tirer sur des cartons et me prendre pour Clint Eastwood, je comprends un peu mieux la fascination des Américains pour les armes à feu et le sentiment de puissance qu'elles provoquent. Mais je reviens sur terre et décide de faire ce que je préfère, visiter les villes et les musées.

Ce qui frappe le plus ici, ce sont les habitants.                      ​Enfin, ceux qui ne sont pas là...

Pour info les photos ont été prise un samedi matin. Et vers les 9/10 heures. Le temps était super agréable.

Ballade matinale dans le centre ville. Mi-Février, Soleil, 17-18°C.

Ces quelques photos vous laissent percevoir la chaleur de cette petite ville du Texas. ​Comme c'est la quatrième ville des USA (si on compte la ville seule et pas son agglomération)  il ne fallait pas s'attendre a une zone pavillonnaire non plus; mais la ville n'a pas été ultra conservatrice de ses bâtiments historiques. Jetez un coup d'oeil sur la photo du plan de la ville de Houston en 1873.

En ​140 ans la ville a changé un tout petit peu. C'est vraiment impressionnant cette capacité américaine de ses développer, même en partant d'un marais

Comme dirait wikipedia :​

Houston est une ville dont la croissance démographique est la seconde des États-Unis après Las Vegas. En 1900, sa population était d'environ 45 000 habitants. En 2005, l'agglomérationcomprend environ 5,53 millions de personnes sur 10 comtés, ce qui en fait la 7e du pays.

Un des coins ancien du centre ville. Il y a un tramway qui traverse le "centre" ville en diagonale. Le truc que je n'avais pas remarqué au début, c'est la quasi absence de voiture le long des trottoirs. En fait il est quasiment interdit de se garer en centre ville en dehors de parking (qui sont nombreux). Se poser pour visiter un paté de maison puis repartir n'est pas faisable. Il faut s'organiser et repérer les lieux puis se garer à 10 minutes, visiter puis repartir. Fastidieux et surtout peu spontané.

L'entretien des rues de Houston se fait le Samedi matin, moins de monde à déranger.​

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