Suite de Madrid 2/3 qui était lui même la suite de Madrid 1/3 ...
Madrid 3/3, Suite et fin :
Nouvelle journée et même climat : Bô. Très Bô.
Et non, il n'a pas plu. C'est juste que le service de nettoyage de la ville nettoie au "Karcher" les rues et les places tous les matins. Il y a aussi pas mal de travaux un peu partout. Beaucoup de grues qui ne facilitent pas la prise de photos.
Nous sommes sur Gran Via en direction de la Plaza de España. Les immeubles sont très différents des immeubles en brique du centre.
C'était la Fashion week, vous vous rappelez..
Pas trop de monde dans les rues.
Vraiment pas trop de monde. D'ailleurs, très peu de voiture si je compare à Paris.
En arrivant à la place d'Espagne nous avons la surprise de voir une fête chinoise. La célébration du nouvel an. Organisée par un fabriquant de matériel de cuisine Chinois ou un truc comme ça. Avec démonstration d'art martial chinois et de TaI Chi Chuan sur une scène et dégustation de plats chinois.
Et des couleurs discrètes comme les aime les chinois. Rose satin brillant, rouge et doré. Idéal pour régler la colorimétrie de son capteur. En parlant de ça j'ai chopé une cochonnerie sur celui-ci. Il va falloir que je passe la brosse à reluire. A chaque voyage je finis par avoir un spot dans un coin. Le changement d'objectif est, malgré le rideau qui le protège, une opération qui amène souvent des petits défauts. Chose qui me surprend beaucoup sur le Leica M240 ainsi que sur le M9-P précédent j'ai toujours eut besoin de nettoyer mon capteur. Cette opération, qui n'est pas anodine, est malgré tout facile à faire avec le bon équipement. Loupe éclairante, stick avec coton spécial et alcool modifié ultra volatile. Le tout avec prudence et sérénité. J'ai utilisé avec beaucoup de plaisir un Fuji X-PRO qui ne possède pas, lui, de protection devant son capteur. Et ben je n'ai quasiment jamais eu besoin de le nettoyer. Bizarre.
Don Quichote de la Manche et son fidèle compagnon Sancho Panza devant leur créateur, Cervantès; mais pas que. Aussi une bande de touriste qui montent sur la statue, se l'approprie pendant une plombe. Bref, pas facile à prendre en photo. Sans compter les grues en fond et les chinois de passage.
Paris, Boulevard Haussmann, euh, non, toujours Madrid...
Nous allons voir un temple égyptien ramené pierre par pierre et remonté ici, en face du plus grand parc de Madrid. Ce temple, appelé temple de Debod en raison de son lieu d'origine, a été sauvé de la "noyade" avant la construction du barrage d'Assouan. "Remonté" en 1972, il est à l'origine un temple dédié à Amon.
Après une demi-heure de queue, nous abandonnons la visite de l'intérieur pour aller faire un tour de téléphérique afin d'avoir une vue sur Madrid.
Au loin nous voyons un téléphérique qui parcourt le parc. On décide d'aller voir ce que c'est. (on ne le voit pas sur la photo du dessous, c'est pas Charlie)
Hop un tour de télécabines qui circule dans le parc et permet d'atteindre le zoo ou d'aller au parc d'attractions. Avec plus de 10 000 Ha, le parc est non seulement le plus grand de Madrid, mais aussi un des plus grands parcs urbains au monde. Avec 5 fois la superficie de Central Park et deux fois celle du bois de Boulogne pour donner une idée.
Le téléphérique permet aussi de découvrir cette petite particularité : de petites cours intérieures qui permettent de passer des fils et suspendre le linge, ainsi que des petites terrasses.
Le parc et les terrasses sont propice au repos et au bronzage.
Nous repartons vers de la brique.
Le Conde Duque. Ancien centre militaire, transformé en musée, lieu d'exposition, de concerts... Grand et vide. Surtout fermé, entre 14h00 et 17h30; ouvert de 17h30 à 21h00. La pause de l'après-midi, la sieste, reste de rigueur même en hiver. Cela me donnera une destination de visite pour le prochain déplacement à Madrid. Un tantinet austère, cette bâtisse est impressionnante par sa taille, d'autant plus que peu de visiteurs la fréquentent.
Le lieu est pas mal. Il est 14h30, pile poil l'heure de manger un morceau en terrasse au soleil. On voit à la course du soleil, qu'on a pris un peu de temps pour manger. Juste une petite heure.
Allez, on reprend notre courage à deux pieds...
On ne fume plus dans les restaurants en Espagne. Mais on fume encore beaucoup.
Deux immeubles magnifiques assez proches l'un de l'autre.
La place du 2 mai avec sa brocante.
Musée d'histoire de Madrid.
Les rues commerçantes sont assez bien fréquentées...
Si l'homme descend du singe et que Banksy est un homme alors il descend du singe et pourtant le singe se demande qui est Banksy alors que si ils sont parents, il devrait le savoir. Donc, euh... Je sais plus ou j'en suis. Ah oui, c'est plutôt, l'homme imite le singe. Comme quoi Darwin avait tord et Banksy raison.
De retour sur gran via...
Place des Cibeles. Qui porte phonétiquement bien son nom.
Comme décrit dans le post précédent. Le selfie ça s'apprend. Ici nous avons affaire à des amateurs.
Il y a aussi des immeubles moches à Madrid. Ces deux là se sont bien trouvés. Et encore, celui de droite est sauvé par le reflet de son voisin d'en face.
Ça swing à Madrid.
Des fois ça s'ennui. Ferme.
Statue équestre de Charles III d'Espagne à la Puerta del Sol. Place centrale et point de rencontre de Madrid. Et point zéro des km des routes d'Espagne. A Paris c'est au parvis de Notre-Dame.
On y trouve aussi l'ours qui mange les fruits de l'arbousier.
Comme il est trop beau, je le remets une deuxième fois.
Journée du dimanche. Courte. Val prend l'avion en fin d'après midi. Changement d'hôtel pour moi. Visite du Musée Thyssen-Bornemisza pour nous le matin avant petite promenade. Ciel très gris.
Mardi j'ai un peu de temps entre deux rdv, ma présentation est faite, meeting écourté.
Au pied de Charles III, un groupe de musicos mexicain enrôle des passants pour mettre le sombrero et chanter la cucaracha.
Recto-Verso d'un superbe hôtel dans le centre de Madrid. Anciennement Gran Hotel Reina Victoria, ce superbe bâtiment, récemment rénové, a été dessiné et contruit par l'architecte espagnol Jesús Carrasco-Muñoz y Encina dans les années 1920.
En plus de son style très particulier et sa façade blanche, il possède une jolie terrasse/bar qui permet de profiter de la vue sur la ville.
Une interview en cours de tournage m'a empêché d'aller prendre en photo l'autre côté de la ville.
Les bâtiments autour de la plaza de Santa Ana ainsi que ceux des rues adjacentes sont tous superbes.
Cela sera tout pour Madrid. Vivement 2018 que j'y retourne.
Direction vers Madrid 1/3 ou vers Madrid 2/3 pour ceux qui se seraient perdus.
A bientôt.