Palais de Tokyo

Lundi de Pâques. Palais de Tokyo.

Au premier une petite expo d'un artiste dont je n'ai pas le nom. Sympa. Je crois que ce sont des jeunes artistes qui sont exposés là. Si ça ce trouve je dis une grosse connerie. Je vérifierai à la prochaine visite.

J'aime bien le Palais de Tokyo. Il y a toujours des expositions superbes.
Je n'y comprends pas souvent grand chose.
En ce moment c'est "L'état du ciel". Partie 1. La partie 2 commence dans pas longtemps.

 

Il y a/avait Partie 1 :

NOUVELLES HISTOIRES DE FANTÔMES
GEORGES DIDI-HUBERMAN ET ARNO GISINGER

Des photos/diaporamas et des films. 

Plutôt joli comme ambiance. Musique bien. J'ai cru entendre un morceau de "Ghost in the shell" de Kenji Kawaï, mais je ne suis pas certain.

 

Le mieux c'est de laisser parler le Palais de Tokyo :

Nouvelles histoires de fantômes est une installation bouleversante conçue par Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger d’après le légendaire Atlas Mnémosyne de l’historien de l’art du début du XXe siècle Aby Warburg. Ce qui en résulte n’est sans doute pas une exposition, n’est sans doute pas une œuvre au sens traditionnel, mais, en une forme qui n’existait pas, la présentation d’une méditation incomparable sur la façon dont la photographie et le cinéma ont prolongé à leur tour les chefs d’œuvre des artistes anciens qui témoignent de ce que nous sommes. Cela fait plus de trente ans que Georges Didi-Huberman a entrepris une réflexion méthodique sur l’art, et son travail, dont l’œuvre entière interroge l’histoire, a approfondi notre relation psychique et éthique aux images. Avec l’artiste Arno Gisinger, ils présentent au Palais de Tokyo une nouvelle évolution de la spectaculaire installation qu’ils conçurent au Fresnoy en 2012 et qui invite le visiteur à une plongée au cœur des scènes qui hantent notre regard.

Après ça, je ne peux rien ajouter. En tout cas d'intelligent.

MO'SWALLOW
AVID DOUARD

Là aussi, je vous laisse le début des explications du Palais de Tokyo :

David Douard est sans doute une des révélations les plus troublantes de ces dernières années. Son œuvre plonge sauvagement dans les références les plus contradictoires : poésie, histoire des sciences, technologie, animisme, contreculture, et s’exprime par des travaux qui combinent vidéos, sculptures, collages, sons, dessins et chefs-d’œuvre du passé greffés sur des installations interactives pour construire des récits allégoriques qui témoignent des relations infectieuses qui se nouent entre des mondes qui s’espéraient imperméables les uns aux autres. Transformant l’exposition en une rumeur, David Douard propose pour sa première monographie d’envergure de s’insinuer dans les « maladies du réel ». Composée d’œuvres virales générées par un texte-matrice, l’exposition aborde les glissements et fractures lentes qui hantent nos consciences  et deviennent des sculptures hybrides, des scripts mutants ou des images qui échappent à tout contrôle.

Ca vaut son pesant de cacahouètes, comme on dit.

TERRE DE DÉPART
ANGELIKA MARKUL

Je vous laisse le mystère ? Non, je ne peux pas :

Angelika Markul croise les forces de la nature et les bouleversements provoqués par l’action des hommes pour réfléchir sur le destin de l’humanité. Vidéos, sculptures et environnements forment des paysages qui alternent entre zone de recueillement et zone de turbulence. L’artiste nous entraîne au plus profond de nous-mêmes et fait résonner les préoccupations écologiques et les questionnements immémoriaux, la fascination technologique et la contemplation de l’immense nature. Un jeu de force puissant se joue entre les mains de l’artiste, qui convoque les spectres de nombreuses catastrophes (qu’elles soient naturelles ou industrielles). Le visiteur arpente l’exposition comme un scénario complexe où chaque œuvre est l’occasion d’un saisissement, un retournement de mémoire : « Je reconstitue une mémoire en associant de véritables souvenirs avec d’autres images, celles que je rencontre, que je filme. Mon rapport à la mémoire vient de mon obsession pour la mort et de mon histoire. »

Ça calme, non ?

 

FAMILY BUSINESS - Espace, créé à Chelsea (NY) par Maurizio Cattelan. Momentanément fermé en raison, je pense de la mise en place de L'état du Ciel Partie 2 qui va commencer.

 

Et Bientôt nous pourrons visiter. 

Partie 2 :

AUJOURD’HUI, LE MONDE EST MORT [LOST HUMAN GENETIC ARCHIVE] - 
HIROSHI SUGIMOTO

FLAMME ÉTERNELLE (qui sera en entrée libre) 
THOMAS HIRSCHHORN (il a un c en plus, pas de lien avec HIRSHHORN Joseph dont la collection est exposé au musée éponyme à Washington membre de la Smithsonian Institution, là ou Bones de M6 est censée travailler ...)

 

Je vous met le Pitch du Palais de Tokyo sur l'exposition : 

L’État du ciel témoigne de l’attention portée par des artistes, des poètes, des philosophes aux circonstances physiques, morales et politiques de notre monde. Cette saison qui permettra en un semestre de découvrir plus d’une dizaine de propositions ou d’expositions sur ce thème, répond à la sentence que formula André Breton à propos de Giorgio de Chirico : « L’artiste, cette sentinelle sur la route à perte de vue des qui-vive. » En effet, depuis Goya au moins, l’art moderne ou contemporain porte une attention active à l’état du réel. Craintes, alertes, propositions, révoltes, utopies : souvent les artistes, pour transformer le présent, dressent le paysage de nos inquiétudes et parfois avancent les solutions poétiques pour répondre aux circonstances.

En se penchant sur le monde comme on se penche sur les images, l’aujourd’hui n’est plus un bloc de destin mais une surface en mutation qui, en l’exprimant, peut être modifiée.