Beaubourg, Musée National d'Art Moderne

Nous allons voir les derniers accrochages à Beaubourg, au musée d'art moderne. L'expo Henri Cartier Bresson, on fera une autre fois, il y a plus d'une heure d'attente.

Il ne fait pas très beau et je tombe sur des truffes à l'entrée de Beaubourg qui me demandent de laisser mon sac au vestiaire. Il semble que cela soit normal et toujours la règle. Bon, 25 ans de visite et des années d'abonnement à faire toutes les expos et c'est la première fois que je dois laisser mon sac au vestiaire. Vestiaire, qui bien sur, décline toute responsabilité en cas de vol. J'adore. 

Je n'ai pris que quelques photos avec mon iphone. Bêtement, j'ai laissé mon sac ET mon appareil au vestiaire. J'aurai pu prendre l'appareil et un 50 pour faire des photos. Mais j'étais un peu énervé de l'accueil des intermittents de la sécurité. Je dis intermittents, parce que 1/2h ou 1h après c'était pause bout ou apéro ou je ne sais quoi, car les sacs étaient de nouveau possible (j'en ai croisé beaucoup à l'étage) et en sortant il n'y avait personne pour vous empêcher de rentrer avec votre sac. Nonobstant le sexisme du sujet, j'ai vu beaucoup de sacs de femme qui faisaient largement la taille de mon sac à dos, j'ai trouvé rafraichissant de tomber sur des "héros" qui protègent des oeuvres inestimables que j'aurai pu abimer avec mon sac à dos ???? En même temps, quasiment aucune salle n'étant gardé, je pouvais avec mon petit cutteur ou mon gros Stabilo saccager toutes les oeuvres du musée. Oui, cutteur parce qu'avant le screening anti sac à dos, nous avions le droit au sempiternel faux passage de sécurité pour regarder l'intérieur du fameux sac. J'ai un sac Crumpler mis sac à dos, mis sac photo. Le dessous du sac a une deuxième poche qui me permet de transporter objectifs et appareil. Je n'ai JAMAIS ouvert la deuxième partie du sac à qui que ce soit dans ces faux sas de sécurité. Le dessous contient un appareil et 4/5 objectifs. De quoi fourrer un 39 ou même un Uzi sans aucun soucis. Mais bon. On est en VIGIPIRATE Rouge. Comme quasiment depuis 10 ans. MDR. A Londres, nous n'avons ni posés nos sacs à la Tate, ni été scanné ou fouillé par quiconque dans aucun musée que ce soit. Même gratuit comme le British Museum. On doit surement être plus en risque que les Londoniens qui n'ont aucun intégriste ni Irlandais qui les menacent. 

Bon passons. 

J'ai pris peu de photos. Deux oeuvres d'artistes que j'adore. En premier le Portrait de la journaliste Sylvia von Harden d'Otto Dix. Je trouve cette toile extraordinaire. Composition, couleur, visage. Tout est impressionnant dans cette toile.





Une oeuvre de l'immense Cy Twobly. Certes une photo aussi mauvaise que l'autre. Mais vraiment mon artiste préféré. On peu croire qu'il s'agit de trois quatre gribouillis au crayon. Mais c'est beaucoup plus que cela. En fait, pour moi c'est l'essence de l'art moderne. Je suis devant et je fais whouaahh. Je ne sais pas pourquoi. Mais en tout cas ça marche.

 

 

Je découvre un artiste que je ne connaissais pas et que j'ai bien aimé. Comme je suis assez nul en art moderne (si si, je m'y intéresse et j'aime ça, mais je n'y connais pas grand chose). certain vont être surpris que je découvre ces artistes.

Simon Hantaï (un Hongrois, je crois). Assez sympa. Proche de Motherwell. 

Et puis Picabia. Oui, je connais Picabia. Mais cette toile. Superbe. L'adoration du Veau. Peinte en 1941 ou 42, pendant l'occupation. L'évocation du Nazisme et assez forte. Je ne pensais pas apprécier autant Picabia.

Allez. A bientôt. La prochaine fois je prendrais mon appareil. C'est assez pauvre en couleur et en lumière.