Stéphane Chloé Valérie Vincent Morgane

Suite du W.E, Dimanche matin. Il fait beau. Direction le Gugghenheim.
Le soleil donne de la voie sur les immeubles. Je ne peux pas m'empêcher de prendre des photos. Même si ce sont encore des photos d'immeubles à NY et que les ai peut-être déjà pris en photo lors d'un précédent séjour.

Le bricolage du Dimanche. Refaire un park...

Les travaux avancent sur Bryant Park. Bientôt la patinoire.

Les immeubles sont partout et se reflètent

La ballade permet de rencontrer des centaines de femmes et quelques dizaines d'hommes qui font une course dans NY pour supporter la lutte contre le cancer du sein. Tout le monde en rose ou avec quelque chose de rose sur lui. Des lunettes aux perruques. 

dans les voitures et les uns dans les autres...

Ah les lumières d'Octobre

Une Nissan 370Z inoxydable...

Les immeubles font parfois des reflets amusants sur leurs voisins. On a l'impression que cet ancien immeuble en brique est flou ou recouvert de toile 

Oui je l'ai eu. Pas facile avec cet appareil de récupérer la parallaxe lié à la mise au point du télémètre qui est décalé de l'objectif.

Allez, encore un ou deux pour la route.

ou trois...

Allez c'est le dernier.

On fait un petit tour à l'Apple Store 5th Av. Nouveau design avec des grandes plaques en verre. 

Pas d'iPhone 5S. 

 

On remonte la 5th Av à pied. A gauche Central Park, à droite des immeubles particuliers, et des petites rues perpendiculaires qui desservent Madison ou Park Avenue. Bref, que des pauvres dans le coin. 

On arrive enfin devant cette merveille de design. Frank LLoyd Wright. Un cadeau de Solomon R. Guggenheim à nous, plébéien qui apprécions encore ce geste depuis 1959.

Une des vues du bâtiment 

La verrière intérieure 

Malheureusement l'espace intérieur était en travaux. L'immense galerie en colimaçon. Pff. fermée. Seules les galeries des étages étaient ouvertes avec une exposition sur les collages de "jeunesse" de Motherwell. Que j'avais eu le plaisir de voir ailleurs. Donc on plie baggage et on va visiter Central Park. Et l'air de rien, ça fait une jolie ballade.

1959. 55 après c'est encore moderne.

Le réservoir de Central Park. Avec les jolis bâtiments en fond de Central Park. Les tours jumelles; 

Panorama fait avec Microsoft Image Composer Editor, MS ICE. Vous prenez plusieurs photos, lancez MS ICE et il fait le boulot pour vous. Gratuit. Les meilleurs programmes de MS sont sur Microsoft Research.

Les érables changent de couleur.

Les fontaines sont encore en marche.

Il y a eut au moins 10 meutres sous ce pont dans les séries télévisées. CSI, Law&Order...

Un gars faisait des bulles dans les allées du Park. Mais alors, des bulles. Des vraies. Lorsqu'on grossit la dernière photo, on voit la bulle éclater. Des gens se baladent, il fait beau. Nous profitons du parc.

Edward Hopper (1882–1967), Study for Nighthawks, 1941 or 1942. Fabricated chalk and charcoal on paper; 11 1/8 × 15 in. (28.3 × 38.1 cm). Whitney Museum of American Art, New York; purchase and gift of Josephine N. Hopper by exchange  2011.65 @Whitney

Après avoir fait un petit détour à Adrien d'environ 1 heure... Nous retournons d'où nous venons pour aller vers le super Whitney. Musée d'Art Américain. On y trouve une collection permanente magnifique de Hopper et il s'y tient toujours des expositions temporaires très bien mise en scène et fournies.

Cette fois c'est Robert Indiana.

Artiste américain. Mondialement connu pour ses LOVE en relief et en métal un peu partout dans le monde, y compris à NY.

En dehors de ces oeuvres, Indiana a également fait de la peinture. Robert Indiana de son vrai nom Robert Clark, est né en 1928 à New Castle dans l'état de, de.... OUI de l'Indiana. Fou, non. Après la séparation de ses parents, le petit Clark est partit chez son père suivre des cours à l'Arsenal Technical High School à , à.... OUI !! Indianapolis. Bon, voilà le mystère du pseudonyme éclaircit. 

Il a suivit des cours à l'institut d'art de Chicago. Il est apparenté au mouvement du Pop Art qui a explosé dans les années 1960. On trouve une certaine similitude dans les couleurs employées par Indiana avec celles utilisées par Roy (Lich.. le gars chiant à écrire et à prononcer). On se trouve avec des couleurs primaires, des traits simples, des formes géométriques. Certaines de ses toiles sont plus proches des affiches de club de sport ou de slogan publicitaires. Les couleurs gaies cachent des messages un peu plus sombres. Comme par exemple EAT associé à DIE, SIN, DEATH. Le O penché sur son symbole Love est plus un signe d'hypocrisie de l'amour que juste une coquetterie de typographe. d'Ailleurs à l'origine d'une commande de carte de de noël du MoMA en 1964 puis utilisé pour un timbre de 8cts en 1974. 

Robert IndianaLOVE, 1968. Aluminum. Whitney Museum of American Art, New York; Purchase, with funds from the Howard and Jean Lipman Foundation, Inc. © 2013 Morgan Art Foundation, Artists Rights Society (ARS), New York  

Surement un © de Whitney à placer quelque part.

Autre oeuvre de Indiana

L'exposition est vraiment très agréable. Encore une fois, aucune photo n'est autorisée. Comme si on voulait tous imprimer des livres sur Indiana. Des reflex et des flash, des tripodes, ok. Un iPhone ? Bon. Je ne connaissais pas les autres oeuvres d'indiana. A part le LOVE je veux dire. J'aime bien ce qu'il a fait. 

Aux étages des collections permanentes il y a exclusivement des artistes Américains. Dont une collection magique de Hopper.

Et quelques statues sympa de Lachaise. Oui Lachaise était un sculpteur Américain et pas uniquement un gardien de cimetière... En fait Gaston Lachaise( 1882 – 1935) était né en France et s'était marié avec une Américaine. Parti vivre aux US il est principalement connu pour ses bas relief sur le GE Building/ Top of The Rock que vous pouvez voir ici. Il est considéré aux US comme un des plus grand sculpteur de son époque. Principalement pour ses statues de femmes debout. 
Son style est proche de celui de Maillol mélangé d'un peu de Bottero. Histoire de faire un raccourci. 

 

Taille environ 1M50. Sous cage en plexiglass...

Une de ses femmes debout.

Au demi étage de la collection permanente une petite collection de Calder. Alexandre Calder (Américain 1898 – 1976) avait fait le mouvement inverse de Lachaise. Il était venu s'installer et travailler à Paris. Comme quoi.

Nous retournons à l'Hotel pour prendre nos bagages et direction La Guardia --> Pitsburgh. Dimanche soir, fin du WE. Lundi matin, boulot. En chemin nous profitons des décoration de Halloween. C'est la période. 

L'aéroport de la Guardia est plus proche que JFK du centre ville. Plus petit, il est aussi plus convivial. On peut s'enregistrer dehors.

Non ce n'est pas Hawaï, c'est New York.

Cela ne nous empêche pas de faire 40 minutes de queue pour passer la sécurité... RRRHHH. 

Pittsburgh. Steel Tower, Mellon et petit bout de l'hotel du meeting, l'OMNI William Penn.