Stéphane Chloé Valérie Vincent Morgane

Meeting à Pittsburgh. Comme tous les ans en Octobre depuis 2005, soit 8 ans que je visite Pittsburgh à la même période. ​

La première année c'est sympa, la deuxième c'est super chouette car on a déjà un peu de repère et on se la raconte. Genre, "Ouais, j'connais; Si, déja vu l'année dernière"... Puis au bout de 8 ans, je me sens un peu comme chez moi, je sais où je vais, les restaurants, les quartiers...
Et puis aller à Pittsburgh ça a été simple uniquement pendant 2 ans. Il y avait un meeting du G8 en Octobre je sais plus combien et nous avions deux liaisons directes CDG-PIT par semaine. Plus maintenant.​

La première année j'ai faillit rater ma correspondance à JFK. Pas assez de temps à l'escale. Les bagages m'ont rejoint le lendemain soir. Le bleu qui sait pas voyager. L'année d'après j'ai pris large et j'ai "zoné" 4/5 heures à l'aérogare, l'avion était en retard. L'année d'après même topo. 1h de retard. Du coup j'ai arrêté.  Pas les meeting, le stress ou la zone.

En 2008 j'ai décidé de faire un arrêt dans une ville pour le W.E avant le meeting. Les réunions ouvertes aux fournisseurs ne commencent que le mardi, le lundi j'ai des rendez-vous avec d'autres "suppliers" mais je suis rarement pris avant le déjeuner. Je pars en général le vendredi matin ou midi et j'arrive aux US le vendredi après midi ou soir. Je passe le W.E a visiter et le lundi je prends un vol intérieur ou la voiture pour aller à Pittsburgh.

Ainsi j'ai visité NY, Washington, Philadelphie, Baltimore, Cleveland, Buffalo, Montréal, Toronto avant ou après Pittsburgh. Cette fois ci, je suis retourné à New-York. ​C'est une de mes destinations préférée aux états-unis. J'aime les villes, l'énergie qu'elles dégagent, la création artistique, le mouvement. J'ai une terrible envie de visiter le grand canyon ou d'autres coins des états-unis, mais je continue d'être attiré par les villes en premier. Allez, assez parlé dans le vide. 


A380 ​

Mention spéciale à Airbus. J'ai essayé (j'ai volontairement choisi mon plan de vol pour essayer l'A380, c'est pas compliqué les vols ont des petits numéros AF006/007/008/009). L'A380 en business, c'est bien. Même très bien. 

​Début

​Début

​Fin

​Fin

​un bout de la business 3 rangs de 2 sièges

En premier lieu la business prend la totalité du pont supérieur. Soit 84 passagers bichonnés. En dessous, à la pointe, juste avant la cabine, il y a la première. 10 passagers super bichonnés. Derrière il y a 450 passagers bien installés (j'ai été essayer les sièges des coach et c'est correct, mais c'est AF, les aménagements de cabines sont différents à chaque compagnie).

A la pointe de ​de la business il y a un espace détente 

Espace détente

​Les coquillages lumineux qui servent à ????

​Sur l'empennage la caméra grand angle vous donne une belle vue.

J'ai pas tout compris de l'usage des coquillages (un peu comme dans Demolition Man...). L'autre truc de sympa c'est la caméra de vol, qui est en marche uniquement au décollage et à l'atterrissage. ​C'est assez flippant. ​

Le silence est assez impressionnant, pas de bruit de moteur ou quasiment pas. Décollage et atterrissage en douceur.​

Vraiment une super expérience. Un peu gâchée ​par les problèmes de structure et de fissure dans les pièces d'attache d'aile. On sait qu'on est dans un monstre volant, assez récent et que l'histoire de l'aviation s'est construite à partir de crash et d'erreurs. Quand on regarde le reportage/film de Stéphane Paoli "Penser la vitesse" sur Paul Virilio on est frappé de ce qu'il dit (Paul pas Stéphane) :

"Le progrès et la catastrophe sont l'avers et le revers d'une même médaille. 
Quand on a inventé l'avion A380; 1000 places c'est 1000 morts.
C'est pas du tout triste de le dire, c'est une réalité. 
C'est vrai de l'invention, quelle qu'elle soit; inventer le train, c'est inventer le déraillement.
Inventer l'avion c'est inventer le crash...."

​Le film ouvrant sur sur un A380 qui décolle. Il est vrai que lorsqu'on regarde ce genre de film, cela vous reste en mémoire et revient comme un boomerang dès que des trous d'air se produisent. Dans un avion "normal" ce n'est pas une sensation agréable, dans un A380 avec des amorces de fissures dans les supports des ailes, c'est flippant.
J'ai fait l'aller et le retour en étant très secoué mais je suis en vie. 

J'avais pris un hôtel "branchouille"​, Yotel, dans Manhattan. Je cherchais des hôtels pas mal placés et je suis tombé sur ce concept d'hotel cabine et j'ai décidé d'essayer.
​Un tantinet excentré malgré tout, situé à l'angle de la 10eme et de la W42eme, il est assez impressionnant avec son robot garde bagage au rez de chaussé, son système d'auto booking et surtout ses chambres cabines bien équipées et assez modernes. Mais ce qui m'a surtout attiré c'est la vue. (Le logo de l'hôtel et certaines lumières d'ambiance sont violettes, mais on peut les éteindres).

Yotel New York Promotional Video

​Une des vues

​une autre

​une dernière

Je descends au lounge bar de l'hôtel et je mange sur place, j'ai un truc de réservé pour demain matin et je ne veux pas le manquer en allant me coucher trop tard.

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