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Palais de Tokyo

Aujourd'hui on visite deux expos à Paris. 

Le palais de Tokyo qui a été offert à un artiste Français Philippe PARRENO puis, en face au musée d'art moderne de la ville de Paris qui expose Zeng Fanzhi un artiste chinois. 

On se gare à proximité et on passe devant le Palais Galleria qui vient de réouvrir. C'est le musée de la mode de la ville de Paris. Edifié en 1894 par l'architecte Léon Ginain, cet établissement était en travaux depuis 2009 et s'ouvre avec une expo sur Asédine AlaÏa.

 

 

Palais Galleria

Val a déniché une expo Zeng FANZHI. Bon, ok, je connais pas. C'est un peintre chinois, qui est apparemment connu. Il est né en 1964 dans la province à Wuhan dans la province de Hubei.

 

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Apparemment plutôt provincial et d'une petite ville isolée, le petit gars s'est mis assez tot tout seul à l'art puis il s'est formé à l'art dans l'école d'art de sa ville natale. Les études n'étaient pas confortables. Douche et toilettes dans l'hopital à côté. Lequel était proche des abatoirs... On refroidissait les corps de la morgue avec des carcasses d'animaux réfrigérés. De quoi avoir des jolis souvenirs de jeunesse. 

Il vit et travaille à Pékin depuis 1993. 

Comme vous pouvez le voir, il y a de tout, des inspirations popArt, un super clin d'oeil à "la cène" de Léonard de Vinci (ou le dernier souper). Il y a plein d'explications diverses sur ces peintures; comme par exemple les foulards rouges, symbole des jeunesses communistes aux quels il n'a pas pu participer, sa famille n'étant pas assez "comme il faut" pour en faire parti. Un regret et une blessure d'enfance. Des clins d'oeil avec la Hase (le lapinou) à un conte de Grimm je crois;
En tout cas c'est à la collection Pinault qu'il est le lapin. 
Et puis, quelques coup de coeur comme ses deux auto portraits.
Bref, chouette expo et très agréable à visiter. Moins de monde que pour des peintres et des restrospectives très poplaires.

Comme on a un peu de temps on en profite pour visiter la collection permanente du musée d'art moderne en dessous.

Une partie de la famille au musée. Chloé est devant...

Gerard RICHTER

Christopher WOOL

Les Girls qui viennent d'avoir une bonne idée...

 

On enchaine par notre lieu préféré à Paris. Le Palais de tokyo.
Un espace d'art moderne ou on croise du bizarre, du rigolo, des trucs qu'on ne comprends pas; bref, on en prend plein les yeux. Cette fois le bâtiment est offert à Philippe PARRENO; "Anywhere, Anywhere Out of the World". Le gars touche à tout. Il nous fait une exposition autour de plusieurs pianos (des demi queues automatiques Yamaha qui ont des touches et des pédaliers qui bougent tout seul; l'homme invisible qui joue, comme dirait Vincent).
Transcription pour piano à quatre mains de Petrouchka, scènes burlesques en quatre tableaux de Stravinsky.  Autour de films, de lumières, d'objets on retrouve les 4 pianos. Bon je vais pas trop faire le pitch de l'expo parce que cela pour moi n'a pas plus de sens maintenant que cela n'en avait lorsque je me baladais dans l'expo. Par contre j'ai bien aimé certaines oeuvres. Et le lieu est magnifique. 

 

immense tableau électronique, un écran fait de petites diodes lumineuses qui permettent de projeter un film dans cette immense pièce avec de la musique. L'espace est très beau. Les spectateurs aiment.

Des pièces cachées, des tags fluorescent qu'on active en allumant la pièce avec une lumière très forte puis que l'on place dans un noir quasi complet. Le tout avec un piano qui joue "tout seul" un morceau de Stravinsky dans un coin.

Grand postit Fluo.

Salle complètement dans le noir puis illuminé par des luminaires différents. Des ampoules, des néons. Et toujours avec un piano... 

Une des rares photos que j'ai conservée de cet espace, les lumières changeantes et clignotantes rendaient les réglages manuels assez difficiles. Et la MAP hasardeuse.

Le grand panneau noir tournait autour du cercle blanc.


Henrique Oliveira (né en 1973 , Brésil.
Assez impressionnant et vraiment très beau. Les poutres se transforment en arbre et vice versa. 

 

Mais ce qui est super c'est le spectacle du bâtiment et de Paris autour. 

Au fait, juste à côté en remontant la rue Galleria, on tombe sur la petite place rochambeau et à l'angle de la rue de Chaillot et de la rue Freycinet, il y a La pâtisserie de Cyril Lignac. On s'est fait un petit 4 heures, pas mal du tout. 

Bises à tous.